Nous sommes le vendredi 1er novembre… C’est la Toussaint, l’occasion de s’arrêter sur un secteur d’avenir, celui du funéraire. Conseiller funéraire, thanatopracteur, maitre de cérémonie… Ces métiers sont de plus en plus recherchés pour faire face à une demande croissante. La filière emploie déjà près de 22.000 personnes, et elle cherche à recruter. Avec des salaires attractifs, le plus souvent en CDI.
Le conseiller funéraire particulièrement recherché
La France compte près de 4.000 entreprises de services funéraires. Et elles cherchent à embaucher : 2.500 emplois sont à pourvoir dans l’Hexagone, souvent pour des postes de conseiller funéraire. Accompagner des familles lors d’une disparition, la mission n’est pas évidente, alors, les recrutements sont exigeants, explique Clémentine Piazza, qui préside les pompes funèbres InMemori et souhaite recruter une cinquantaine de personnes à ce poste.
"Les trois qualités d’un conseiller funéraire, c'est l'écoute, l'empathie et l'engagement. L'écoute pour vraiment comprendre les volontés des familles. L’empathie, pour accueillir les émotions. Et puis l’engagement parce que c’est ce que méritent les familles", souligne-t-elle au micro d'Europe 1. Pour attirer les candidats, elle n’hésite pas à proposer un salaire qui avoisine les 2.900 euros nets par mois, c’est 30% au-dessus de la moyenne du secteur.
Le vieillissement des baby-boomers
Et les offres d’emploi comme celles-ci sont amenées à se multiplier dans les prochaines années. Ceci, pour de simples raisons démographiques, explique Guillaume Fontaine, le président de la Fédération Nationale du Funéraire. "La population qu’on appelait les baby-boomers, ça va faire des personnes qui vont avoir 80 ans l’année prochaine. Et donc on va arriver dans une tranche d’âge où, il y a eu plus de natalité, donc on va rentrer dans un cycle où on va avoir plus de décès", confie-t-il.
En plus des salaires attractifs, la filière offre aussi des emplois stables : plus de 9 salariés sur 10 sont en CDI.