C'est un cauchemar administratif qui leur pourrit l’existence depuis 26 ans. La malédiction des époux Fernandez ? Porter le même nom qu'un autre homme vivant dans le Sud-Est. Résultat, le couple reçoit par exemple des amendes majorées. Et à chaque fois, ils doivent démontrer au Trésor Public qu'il y a erreur sur la personne, comme le racontait le quotidien Sud-Ouest.
"Il a le même nom que moi, et il est né le même jour". La première confusion a eu lieu en 1988. A l'époque, le trésor public saisit 31.000 francs, soit plus de 7.000 euros. Une somme correspondant à la dette d'un autre homme, résidant à Aix-en-Provence. Bien loin de la Charente, où vivent Jean-Guillaume et Marie-Claude Fernandez. "Il a le même nom que moi, et il est né le même jour, le 5 avril", a expliqué au micro d'Europe 1 Jean-Guillaume Fernandez.
La première affaire réglée, le couple n'entend plus parler de cet homonyme. Jusqu'en 2013, quand 450 euros leur sont réclamés pour une infraction routière. En août 2014, une nouvelle amende majorée de 375 euros leur parvient, accompagnée d'une menace de visite d'huissier. Marie-Claude Fernandez dit vivre un calvaire : "Les derniers courriers m'ont fait passer des jours et des nuits à pleurer. On ne trouve personne pour nous dire que l'identité sera rectifiée. Je demande de l'aide."