Trois cent dix-sept voitures ont été brûlées en France, dans la nuit du 13 au 14 juillet, selon un bilan provisoire communiqué mardi par la direction générale de la police nationale (DGPN). Cela représente 6,73 % de plus qu'au cours de la même période de 2008 (297). 215 véhicules ont été brûlés en région parisienne contre 211 en 2008, dont 81 (37,67% du total francilien) pour la seule Seine-Saint-Denis.
Ce bilan provisoire marque une "stabilisation" du nombre de véhicules brûlés en région parisienne, selon la DGPN. En revanche en province, il est passé de 86 en 2008 à 102 en 2009, soit une hausse de 18,61%, avec un "pic" à Lille (28) et à Lyon (27).
Si globalement "la nuit a été relativement calme, sans incident majeur", relève la DGPN, il y a eu toutefois "plusieurs agressions (contre les forces de l'ordre) avec des engins pyrotechniques, du genre mortiers de feux d'artifices". Douze policiers et un gendarme ont été blessés, "essentiellement victimes de troubles auditifs à la suite des explosions" provoquées par ces engins.
Police et gendarmerie avaient "reçu des consignes" d'interpellations de sorte à "judiciariser, avec des procédures", les incidents les plus importants, et non pas se contenter d'assurer un simple maintien de l'ordre, a expliqué la DGPN. 240 personnes ont d’ailleurs été interpellées au cours de la nuit, contre 121 en 2008 (+ 98,35%), dont 190 ont été placées en garde à vue contre 72 en 2008 (+ 163,89%).
Un bilan définitif devrait être publié mardi en fin d'après-midi.