Des nouvelles mesures. "Alerte attentat". Le plan Vigipirate a été placé à son niveau maximum dans les Alpes-Maritimes, après l'agression de trois militaires à l'arme blanche, mardi. A une semaine de l'ouverture du carnaval de Nice, les autorités vont prendre toutes les mesures pour que cette manifestation se déroule dans le calme.
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Un dispositif renforcé. Depuis les attentats de Paris, début janvier, les autorités réfléchissaient déjà aux moyens nécessaires pour renforcer la sécurité des festivaliers à Nice. Les 300 militaires déployés en ville pour sécuriser une trentaine de sites sensibles vont rester positionner à Nice. Ils devaient initialement quitter la ville à la fin de la semaine. Par ailleurs, deux ou trois compagnies de CRS, au lieu d'une habituellement, vont également venir en renfort sur le terrain.
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Fouilles et palpations. Les policiers municipaux et les agents de sécurité postés à l'entrée des gradins auront également une mission particulière : pour la première, ils devront filtrer l'entrée des touristes et fouiller leurs sacs. Ils pourront également pratiquer des palpations aléatoires. "Quand vous voyez une brave dame qui accompagne son petit-fils au carnaval, c'est une chose", prévient Rudy Salles, le maire-adjoint au tourisme, " et quand vous voyez un grand gaillard, même costumé et masqué, ça mérite une palpation pour voir si la personne entre avec de bonnes ou de mauvaises intentions", précise-t-il au micro d'Europe 1.
Le carnaval débute le 13 février prochain et se tiendra jusqu'au 1er mars. Cette manifestation rassemble traditionnellement des dizaines de milliers de personnes à Nice.