>> L'info. C'est le 20 janvier prochain que commence la procédure en ligne pour les inscriptions post-bac. De quoi donner des sueurs froides aux élèves comme à leurs parents, tant le système est complexe et ne laisse aucun droit à l'erreur. Pourtant, à partir de l'an prochain, les choses pourraient s'améliorer. Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur, souhaite en effet simplifier cette procédure pour la rendre plus accessible. Le site internet devrait être remodelé d'ici 2014.
• Un système "extrêmement complexe". Qu'on opte pour une prépa ou un BTS, c'est la même galère. Choisir une filière pour l'enseignement supérieur relève du parcours du combattant. "C'est extrêmement complexe à comprendre pour les familles", raconte Corinne, mère de deux enfants qui reconnaît s'être arrachée les cheveux : "on ne sait pas pourquoi il faudrait mettre un choix en premier, plutôt qu'en deuxième ou encore plus loin dans la liste… Et ceux qui se sont trompés ne sont plus prioritaires, ils doivent se contenter des places qui restent".
Sans compter que le système informatique demande de saisir toutes les notes de première et de terminale, ainsi que celles du dernier trimestre de seconde. "Il faut se munir de bonnes lunettes et de beaucoup de patience. C'est très long, très fastidieux, et l'on n'est même pas sûr que ça fonctionne…", se désole Corinne.
• Un nouveau site plus didactique. Le projet de la ministre tient en trois points. Tout d'abord, mieux expliquer les formations. Beaucoup comportent en effet des matières qu'un lycéen n'a jamais approchées. Le futur site Internet d'inscription se veut plus didactique, avec des explications détaillées sur les cours proposés.
Le nouveau système d'inscription devrait également intégrer l'intégralité des formations existantes. En effet, un certain nombre de filières, dans le domaine de la santé notamment, n'apparaissent pas sur le site des admissions post-bac à l'heure actuelle, ce qui complique encore un peu plus les procédures d'inscription.
Enfin, ces mesures devraient s'accompagner d'un effort supplémentaire pour mieux préparer les élèves, et ce dès la seconde. En effet, si les principales filières de formation sont bien connues, beaucoup de plus petites sont mal identifiées par les élèves, notamment pour les enseignements technologiques et professionnels.