Le recours à la force publique pour remplacer les agents de sûreté aéroportuaires grévistes est "un viol du droit de grève", a affirmé vendredi Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, ce que lui a contesté Thierry Mariani, ministre des Transports.
"Il y a un viol du droit de grève, (...) ce n'est pas le rôle des policiers que de jouer les briseurs de grève", a déclaré le leader syndicaliste à France Info où il participait à une interview croisée avec le ministre.
"Oui, il fallait le faire", c'est-à-dire faire appel à la force publique, à la fois "parce qu'on est dans une période de fête de famille (...) et aussi pour des raisons de sécurité", a souligné le ministre pour qui "le droit de grève est respecté. Ceux qui veulent faire grève le peuvent", a-t-il insisté.