L'avocat de Dominique de Villepin, Olivier Metzner, a demandé mercredi que son client soit "entendu le plus rapidement possible" sur les accusations de Robert Bourgi. "On a le sentiment aujourd'hui de revivre une seconde affaire Clearstream, avec des personnages qui se répandent partout dans la presse pour accuser tout en reconnaissant qu'ils n'ont aucune preuve", a déclaré Me Metzner à la sortie de la cour d'appel de Paris, qui venait de relaxer l'ancien Premier ministre. Notant que "Robert Bourgi était encore collaborateur de M. Sarkozy il y a un mois", l'avocat s'est demandé si "certains avaient peur que cette relaxe soit reconnue et que l'on a lancé des scuds".
Le parquet de Paris a ouvert mardi une enquête préliminaire pour entendre l'avocat Robert Bourgi, qui a accusé Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Jean-Marie Le Pen d'avoir reçu des fonds occultes de chefs d'Etat africains.