ADN. Vingt-sept ans après le meurtre de Nelly Haderer près de Nancy, Jacques Maire, définitivement acquitté dans cette affaire en 2008, a été mis en cause jeudi par un échantillon d'ADN prélevé sur le jean de la victime. En réaction, l'homme a maintenu jeudi qu'il était innocent.
"Rien à cacher, rien à me reprocher". "Je maintiens que je suis innocent", a-t-il déclaré lors d'un point de presse organisé avec son avocate, Me Liliane Glock, à la cour d'appel de Nancy. "Je n'ai rien à cacher, rien à me reprocher", a-t-il ajouté en assurant qu'il ne connaissait pas Nelly Haderer et qu'il ne l'avait "jamais vue."
"S'il faut continuer l'affaire, elle continuera". Jacques Maire a précisé ne pas s'expliquer comment son ADN avait pu se retrouver sur une tache de sang. "Moi aussi, je veux savoir qui est le coupable", a-t-il dit, rappelant qu'il avait fait 28 mois de prison dans cette affaire, et qu'il avait "toujours demandé" que l'on procède aux analyses ADN. A la question de savoir s'il était prêt, si la loi changeait, à se représenter devant un tribunal en dépit de son acquittement définitif dans ce dossier, il a répondu: "S'il le faut, pourquoi pas?" "S'il faut continuer l'affaire, elle continuera", a-t-il remarqué.
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L'INFO - l'ADN désigne le suspect acquitté