Le soutien apporté par sa fille ne remet pas en cause le fond du dossier.
Hélène de Yougoslavie joue l’apaisement avec sa fille. La femme de Thierry Gaubert, qui a dénoncé son rôle devant le juge enquêtant sur l’affaire Karachi au micro d'Europe 1, n’entend pas répliquer aux accusations de sa fille qui la soupçonne de vouloir se venger de son mari. Par la voix de son avocat, Hélène de Yougoslavie a exprimé sa volonté de ne pas polémiquer avec sa fille par média interposés. D'autant que, sur le fond du dossier, les déclarations de Milena Gaubert ne changent pas grand-chose.
"C'est une période extrêmement tourmentée pour toute la famille", a expliqué sur Europe 1 Me Léa Forestier, l'un des avocats d'Hélène de Yougoslavie. Elle "sait que les enfants peuvent être portés sous la pression à dire certaines choses" et "n'entend pas régler les tension par médias interposés".
Les enquêteurs ont suffisamment d’éléments
Les enquêteurs disposent en effet de suffisamment d'éléments pour asseoir le témoignage d'Hélène de Yougoslavie : des relevés de comptes bancaires, le transfert d'un compte de la Suisse au Bahamas et plusieurs autres documents découverts au domicile de Thierry Gaubert durant la perquisition de juillet dernier.
De même, concernant les menaces dont la princesse Hélène de Yougoslavie se dit avoir été victime, les enquêteurs disposent d'éléments tels que des SMS ou des écoutes téléphoniques. Ceux-ci démontreraient que la femme de Thierry Gaubert a bien subi des menaces et des pressions dès que son mari a appris qu'elle avait témoigné devant les policiers.