La Cour d'appel de Paris a autorisé jeudi trois magistrats à enquêter pour déterminer si Nicolas Sarkozy s'est rendu complice d'une violation du secret de l'instruction en marge du volet financier de l'affaire Karachi, ont annoncé des sources proches du dossier. En septembre 2011, dans un communiqué, l'Elysée avait affirmé que, "s'agissant de l'affaire dite de Karachi, le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier", ce qui pouvait laisser supposer qu'il avait eu accès aux pièces de l'instruction. Le parquet de Paris s'était opposé à ce que les juges d'instruction enquêtent, invoquant le principe constitutionnel de l'"irresponsabilité" du chef de l'Etat.