La directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a réaffirmé vendredi que le choix de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux qui opposait Bernard Tapie au Crédit lyonnais était "la meilleure solution à l'époque".
Interrogée sur France 2 alors qu'elle se trouve au forum de Davos, l'ancienne ministre de l'Economie de Nicolas Sarkozy a maintenu que pour elle "c'était le bon choix".
"Je reste à la disposition des autorités de mon pays pour en répondre le moment opportun", a-t-elle ajouté. Des perquisitions ont été réalisées jeudi par la brigade financière aux domiciles de Bernard Tapie et de Stéphane Richard, actuel PDG d'Orange qui était le directeur de cabinet de Mme Lagarde à Bercy au moment des faits. Ces perquisitions ont eu lieu à la demande des juges qui instruisent le volet non ministériel de cette affaire. Ils enquêtent sur la décision prise au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux qui opposait M. Tapie et le Crédit lyonnais sur la vente litigieuse d'Adidas par la banque en 1993.