La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, visée par une action du PS pour son choix de recourir à un arbitrage jugé coûteux pour les finances publiques dans le contentieux de Bernard Tapie aves le CDR (gérant le passif du Crédit Lyonnais), s'est déclarée lundi "sereine" sur ce dossier. En 2008, un tribunal arbitral, a décidé, après des années de bataille judiciaire, que le Consortium de réalisation (CDR) devait verser 285 millions d'euros de réparations à Bernard Tapie.
Interrogée sur France Inter, Christine Lagarde a fait valoir que la procédure d'arbitrage choisie pour clore l'affaire avait été "validée par le tribunal de commerce de Paris et par la Cour d'appel". "En conséquence, je suis tout à fait sereine quant aux suites", a déclaré la ministre, en dépit de la décision du PS de saisir la Cour de justice de la République sur cette affaire.