CJR. C’est dans la plus grande discrétion que Christine Lagarde a été entendue le 31 janvier dernier par la Cour de Justice de la République. Selon iTélé, l’actuelle présidente du FMI a été entendue une nouvelle fois par la juridiction pour son rôle, quand elle était ministre de l’Economie, dans l’affaire de l’arbitrage largement favorable à Bernard Tapie dans son contentieux avec le Crédit Lyonnais. L’audition de Christine Lagarde a duré cinq heures, et n’a pas été mise en examen à son issue.
Le point sur l'enquête. Christine Lagarde est soupçonnée de "complicité de faux" et "détournement de fonds publics" pour avoir choisi la procédure de l’arbitrage dans l’affaire de la cession d’Adidas par le Crédit Lyonnais, pour laquelle Bernard Tapie s’estime floué. L’homme d’affaires avait finalement récupéré la somme de 403 millions d’euros après la décision de trois arbitres, dont deux sont aujourd’hui mis en cause. Dans ce dossier pourtant, son ex-directeur de cabinet, mais aussi Bernard Tapie et deux arbitres sont mis en examen pour "escroquerie en bande organisée.
Le FMI continue d'apporter sa "confiance" à Lagarde. "Le conseil d'administration a été informé de cette affaire, y compris cette année, et a réaffirmé sa confiance dans les capacités de la directrice générale à assumer efficacement ses fonctions", a indiqué Gerry Rice, porte-parole du Fonds monétaire international, lors d'une conférence de presse.
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