L'ancienne garde des Sceaux, Rachida Dati, a estimé jeudi sur Canal + que l'instauration d'un quota pour les binationaux dans les filières de formation fédérale de football n'était "pas raciste".
Rachida Dati a rappelé que le "football a été un moyen essentiel d'intégration", en soulignant qu'elle n'avait pas vu la Fédération de tennis "tendre les bras à des gamins en difficulté". "La politique de la ville dans certaines municipalités socialistes se résumait à la construction de stades de foot", a-t-elle ajouté.
Concernant la binationalité, elle a fait valoir qu'il s'agissait de "prendre des jeunes", de les former pour ensuite les "intégrer dans l'équipe de France de football jeunes". "S'ils ne sont pas sélectionnés", a-t-elle poursuivi, ils décident alors de rentrer dans leur pays d'origine pour jouer par exemple la Coupe du monde.
"On investit sur des joueurs qui à un moment vont nous lâcher. Est-ce que c'est raciste (de se poser la question)? Non", a conclu Rachida Dati.