Ascension en vue. Vous avez vu sa silhouette, un point noir le plus souvent, sur les buildings du monde entier. Il a déjà épinglé à son tableau de chasse les sept édifices les plus hauts du monde. Alain Robert, "l’homme-araignée", s’attaque jeudi à un nouveau défi : La Défense. Mais sur quel gratte-ciel? "J'ai choisi mais je ne vais pas le dire : je n'ai pas envie de me faire emmerder par la police... La police, c'est sympa, mais faut pas trop les titiller. Si je commence à annoncer, à donner le bâtiment, c'est pas cool", a confié Alain Robert, jeudi matin au micro d’Europe 1.
Cette peur qui ne l’a pas quitté. Alain Robert grimpe à mains nues et en "solo intégral", c'est-à-dire sans aucune assistance ni corde de sécurité. "Pour moi, l'escalade doit rester quelque chose d'exigeant où il ne faut pas faire d'erreur. C'est ce qui est sympa dans l'escalade en solo intégral’, s’est-il amusé sur Europe 1. Mais la peur est toujours là. "J'ai peur car je suis un mec normal, donc je ressens la peur comme n'importe quel autre être humain. Mais quand je grimpe, par contre, je sais mettre mes peurs de côté", a-t-il confié.
Un portrait d'Alain Robert sélectionné par l'INA :
Mais pourquoi grimpe-t-il ? "Je grimpe après la vie, après mes rêves... Je réalise mes rêves et ils n'ont pas de limites ! On me dit : ‘Maintenant que tu as grimpé au plus haut, tu fais quoi ?’ Moi je m'en fous ! Même si ça ne fait que 150 mètres, c'est sympa !", a ajouté Alain Robert. Et à 51 ans, pas question de s’arrêter. Sa femme et ses trois enfants ne le feront pas changer d’avis. "Ils savent que je ne change pas tellement ! Ce n'est pas négociable", a-t-il conclu.
Retrouvez en intégralité l'interview d'Alain Robert :
POLITIQUE - Alain Robert grimpe à Cuba pour Castro