Elle aurait voulu plus. La veuve de Maurice Audin, le mathématicien communiste disparu à Alger en 1957 après avoir été arrêté par des militaires français, a estimé jeudi que le discours de François Hollande était "le minimum du minimum".
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"Je n'apprécie pas du tout son discours qui me semble le minimum, du minimum, du minimum de ce qu'il aurait dû faire", a déclaré cette dernière. "C'est tout à fait insuffisant à mon sens. Le mot torture a été prononcé entre deux ou trois autres, mais en passant très vite alors qu'il aurait été bien qu'il ne passe pas sous silence ce genre de choses hautement répréhensibles", a-t-elle ajouté.
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"Il y a des précédents, le président Chirac a fait une déclaration sur la Rafle du Vel d'Hiv', il me semble qu'Hollande aurait pu faire une déclaration disant: 'la République française a commis des actes qui sont injustifiables, la torture, les exécutions sommaires, pendant la guerre d'Algérie", a expliqué Josette Audin.