Dans une interview au magazine Elle, l’ex-journaliste sort du silence depuis l’affaire DSK.
"Je ne suis ni une sainte, ni une victime, je suis une femme libre !". Dans une interview au magazine Elle à paraître jeudi, et dont le site Internet propose quelques extraits dès mercredi, l’ex-journaliste Anne Sinclair se confie pour la première fois depuis l'affaire DSK. Celle qui s'apprête à devenir directrice éditoriale de la version française du Huffington Post s’exprime sur son retour aux sources, mais aussi sur les déboires judiciaires de l'ex-patron du FMI.
"Ce qui m'angoisse, c'est le lancement d'un journal"
Concernant son retour au journalisme, Anne Sinclair ne cache pas son excitation. "Ça me fait très plaisir de reprendre mon métier, dans l'euphorie de participer à quelque chose de neuf. […] Je crois que je peux encore apporter à ce métier !", s'enthousiasme-t-elle.
"Ce qui m'angoisse, c'est le lancement d'un journal, qu'on ne soit pas prêts à temps, le stress, tout ça. Mais mon retour à la lumière comme vous dites… il a déjà eu lieu, non ? Au moins, c'est fait ! Bon, c'est vrai que la lumière professionnelle est toujours plus plaisante", poursuit l'ex-présentatrice de 7sur7.
"Je dénie à quiconque le droit de juger"
Puis Anne Sinclair revient sur l’affaire DSK. A la question de savoir si une femme peut être féministe et dans un soutien inconditionnel à son mari, l'ancienne vedette de TF1 répond : "le soutien inconditionnel, ça n'existe pas. On soutient si on a décidé de soutenir. Personne ne sait ce qui se passe dans l'intimité des couples et je dénie à quiconque le droit de juger du mien". Et cette dernière de conclure : "je me sens libre de mes jugements, de mes actions, je décide de ma vie en toute indépendance".
Une version française du populaire site américain d'informations The Huffington Post sera officiellement lancée lundi 23 janvier avec Anne Sinclair comme directrice éditoriale, a annoncé mercredi l'agence de communication EuroRSCG.
> Retrouvez cette interview en intégralité dans le magazine ELLE. En kiosques dès jeudi, à Paris et en région parisienne, et vendredi dans toute la France.