Après 1.000 heures, la "ronde infinie des obstinés" va s'arrêter à Paris. Les animateurs de la "Ronde infinie des obstinés" ont mis un terme, lundi midi, à leur action sur le parvis de l'Hôtel de ville, tout en annonçant leur intention de la poursuivre de façon ponctuelle dans la capitale et en province.
Les enseignants-chercheurs pointaient "l'irresponsabilité totale du gouvernement à maintenir ces réformes", a indiqué Léo Glangetas, professeur de mathématiques à l'université de Rouen. A vélo, à pied, en discutant, en bavardant avec des étudiants, des touristes, des curieux ou en sirotant un café, les enseignants-chercheurs manifestent ainsi contre les projets de réforme dans les universités.
"Si nous n'avons pas de réponse, la campagne des élections européennes sera obligée de prendre en compte la question des universités", avertissent les enseignants-chercheurs, qui invitent le gouvernement à reconsidérer ses réformes controversées de l'enseignement avant le 1er juin.