Les quatre PME chargées des écoutes téléphoniques pour le ministère de la Justice ont accepté vendredi de mettre fin au blocage de l'ouverture de nouvelles écoutes, entamé mardi pour obtenir des garanties sur leur avenir, a-t-on appris auprès d'elles.
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"D'ici la fin d'après-midi les serveurs informatiques des quatre sociétés (Elektron, SGME, Midi System & Co et Foretec) auront été remis en service", a assuré Thierry Pugnet, le président de cette dernière entreprise, située à Saint-Étienne.
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"Le ministère de la Justice a accepté au cours d'une réunion, qui s'est tenue jeudi soir, d'engager de véritables négociations pour établir un contrat avec nos entreprises jusqu'à ce que la future plate-forme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ) soit opérationnelle", a-t-il ajouté.