La filière nucléaire serait condamnée en cas de nouvel accident et la sûreté doit être la "priorité absolue", déclare le patron du groupe français Areva, Luc Oursel, dans un entretien à paraître dans le Journal du dimanche un an après la catastrophe de Fukushima.
"Nous savons tous qu'un nouvel accident condamnerait l'avenir du nucléaire", affirme-t-il au sujet des différents pays qui ont choisi cette énergie.
"J'étais moi-même en Chine la semaine dernière et je peux vous assurer que, comme ailleurs, Fukushima a suscité une grosse prise de conscience. Tous les pays, y compris l'Ukraine qui a vécu Tchernobyl, se sont emparés du sujet", ajoute le président du directoire du groupe nucléaire.