Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a expliqué mardi qu'il s'attendait à une "deuxième vague" de mesures de rétorsion de la Turquie, avec le vote prévu le 23 janvier au Sénat d'une loi sanctionnant la négation du génocide arménien de 1915.
L'Assemblée nationale avait adopté le 22 décembre cette proposition de loi, qui prévoit de punir d'un an de prison et 45.000 euros d'amende la négation d'un génocide reconnu par la loi française.
Ce vote des députés avait entraîné le gel par la Turquie de sa coopération politique et militaire avec la France.