Le bâtonnier du barreau d'Ajaccio, Dominique Ferrari, gardé à vue depuis lundi et transféré mercredi au pôle antiterroriste de Paris avec trois autres personnes, va être présenté à un juge jeudi en fin de matinée en vue de son éventuelle mise en examen.
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Deux casernes visées à la roquette en 2013. Les quatre suspects sont entendus dans le cadre d'une enquête sur des attentats à la roquette, contre des gendarmeries d'Ajaccio et de Bastia. Ces casernes avaient été la cible d'attaques à la roquette anti-char, le 5 décembre 2013. Ces actions qui avaient été interprétées comme la riposte à des arrestations de sympathisants nationalistes.
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D'autres personnes interpellées et libérées. Lundi, une dizaine de personnes au total avaient été interpellées à Ajaccio et dans les environs. Mardi en fin de soirée, l'ex-bâtonnier d'Ajaccio, Me Philippe Gatti, qui était lui aussi en garde à vue depuis lundi, avait été remis en liberté, au terme de 40 heures d'une audition "éprouvante", selon son avocat Camille Romani. Aucune charge n'avait été retenue contre lui. Quatre autres personnes, dont l'épouse de Me Gatti, avaient été également remises en liberté mardi, sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elles.