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Les bacheliers seront fixés vendredi 4 juillet : ils sauront s'ils ont réussi leurs épreuves du baccalauréat ou s'il leur manquent quelques points pour atteindre la moyenne. Ces derniers devront alors passer par la case rattrapage, une épreuve orale décisive pour éviter de perdre une année à redoubler. Sauf que cet exercice ne s'improvise pas : Europe1.fr a demandé à Valérie Chester, professeur de français à Paris et Jessica Dupont, sophrologue en Île-de-France, de livrer leurs conseils pour réussir cette épreuve sereinement.
Sus au stress. Pour les heures précédant l'oral, Jessica Dupont conseille un exercice simple à faire au calme: "En position debout, les pieds bien ancrés dans le sol, détendu, enserrez votre ventre en plaçant une main sur votre abdomen et une main au bas de votre dos. Fermez les yeux, inspirez par le nez doucement en gonflant votre ventre. Expirez par la bouche. Concentrez-vous sur les mouvements de votre ventre. Et pensez à des images positives !" 5 minutes d'exercice suffisent pour se détendre car "cette respiration abdominale ralentit le rythme cardiaque." Et surtout, pas de révisions de dernière minute, "il faut laisser reposer les connaissances" conseille de son côté Valérie Chester.
L'habit fait le moine. Valérie Chester prévient : "La cravate, c'est mignon mais pas nécessaire." Les tenues trop estivales sont aussi mal vues par les examinateurs. La jupe est tolérée sauf si elle est "mini mini". Enfin, les signes religieux ostentatoires sont tolérés sauf si ils empêchent la vérification de l'identité de l'élève. L'enseignante prône la simplicité : "Jean et tee-shirt. L'essentiel est de se sentir à l'aise tout en étant dans une tenue décente."
Le face à face. Au-delà des conseils de bon sens (pas de chewing-gum, etc), Valérie Chester insiste sur l'importance de regarder l'examinateur dans les yeux sauf pour les plus timides qui viseront les sourcils ou le front. Autre point capital selon elle : l'expression qui est prise en compte dans la note. Il faut bannir les mots familiers et parler de manière fluide. Quelque chose de rédhibitoire pour les examinateurs ? Les "benh" et les "euh" censés meubler les silences mais qui exaspèrent les professeurs.
L'après. Après l'examen, comment ne pas penser aux erreurs et aux oublis faits devant le jury ? La sophrologue Jessica Dupont préconise de se projeter dans un "futur proche et positif". S'imaginer un 18/20 à son oral de français ? "Surtout pas" selon la sophrologue, "trop de paramètres entrent en jeu dans l'obtention d'une note et l'élève ne les maîtrise pas". De plus, il va vers une grosse déception s'il a finalement raté son épreuve. Le futur imaginé doit donc être réalisable et rassurant… les vacances par exemple.
Enfin, pour ceux qui ont profondément peur du jury, Valérie Chester se veut rassurante : "Les examinateurs fous n'existent pas, nous ne sommes pas là pour massacrer les élèves. Et puis, les examinateurs doivent parvenir à des moyennes équivalentes, ce qui garantit l'équité entre candidats et évite les trop grands écarts. Un professeur trop sévère peut se voir demander d'augmenter ses notes de quelques points." À bon entendeur.
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