Le Bac 2013, c'est parti. Dès 8 heures, les candidats de la filière générale planchent sur l'épreuve de philosophie. Dans les trois filières, les épreuves écrites s'enchaîneront toute la semaine. En coulisses, la logistique est énorme. Tout doit être contrôlé dans le moindre détail.
Une organisation qui prend du temps. Ainsi au lycée Evariste Galois de Noisy-le-Grand, Myriam Elhaddad qui a supervisé les préparatifs y a travaillé tous les jours depuis le mois d'avril. "Organiser la répartition des élèves dans les salles, la réception des copies, la mise en sécurité des copies... C'est une organisation militaire", confie-t-elle à Europe 1. Dans cet établissement de la région parisienne, jusqu'à 200 personnes sont mobilisées.
Des copies sous surveillance. Jusqu'à vendredi, les lycéens vont noircir 4 millions de copies toutes matières confondues. Pas une ne doit se perdre. Les copies sont donc recomptées deux fois, à la fin de chaque épreuve, par deux surveillants différents.
170.000 correcteurs mobilisés. En tout, 4.000 sujets différents, selon les séries et les matières, doivent être corrigés. Et les copies partiront chez les correcteurs dès la fin de la semaine. Ils sont 170.000 dans toute la France.
Charge à eux, ensuite, de tout bien remettre sous enveloppe, de ne pas se tromper dans le report des notes avant que les jurys se réunissent. Ils délibèreront, toujours dans le plus grand secret, sur les admissions et les éventuelles mentions. Résultats le 5 juillet.