A vos fiches ! Les quelque 650.000 candidats au baccalauréat n'ont plus qu'un mois pour réviser le millésime 2012. Une édition qui compte un soupçon de nouveauté par rapport aux années précédentes.
Parmi les nouveautés, les élèves de première S passeront l'épreuve anticipée d'histoire-géographie. Au grand dam des professeurs, le programme a donc dû être ingurgité en neuf mois au lieu de deux ans.
Mais comme tous les ans, c'est la philosophie qui donnera le coup d'envoi le 18 juin. Ensuite, le calendrier des épreuves diffère selon les filières. Il est à consulter sur le site du ministère de l'Education, en cliquant ici. En revanche, l'examen se terminera pour tout le monde le 22 juin. Et les résultats seront dévoilés le 6 juillet. Quant aux épreuves de rattrapage, elles auront lieu jusqu'au 11 juillet inclus.
Le taux de réussite au bac ne cesse d'augmenter. Cependant, plus que le diplôme lui-même, c'est désormais la mention qui est visée. Un "sésame" pour ceux qui veulent accéder aux grandes écoles. En 2011, 45% des bacheliers ont décroché leur diplôme avec mention, soit un peu plus qu'en 2010.
Trop de mentions ?
Des mentions qui avaient notamment été dans le viseur de Nicolas Sarkozy. Pour lui l'abondance de mentions rimait avec recrudescence d'options. Celui-ci avait ainsi suggéré de réformer les matières facultatives afin de revaloriser lesdites mentions. En effet, entre 1997 et 2010, le nombre de mentions "très bien" au bac S a été multiplié par cinq. Et en 2011, les meilleures notes ont toutes été obtenues grâce aux options. Quelque 38 bacheliers ont même obtenu 20/20 ou plus.
Un problème qui avait poussé le rapport Chatel à proposer l'instauration d'une note éliminatoire pour ces options. Et par exemple, une note éliminatoire fixée à 8 diminuerait le taux de réussite de 25,4% en série L, de 13,9% en série ES et de 10,6% en série S.
Côté finances, chaque session du bac représente un budget important. La session 2011 avait ainsi coûté quelque 54 millions d'euros contre 50 en 2010. Et le bac constitue un défi en matière d'organisation. En 2011 on a recensé 4.880 sujets, 4.737 centres d'examen en France, 82 pays étrangers organisateurs, 166.866 correcteurs et examinateurs et 4 millions de copies à corriger.
Enfin, ces épreuves se dérouleront sous haute surveillance pour éviter les fraudes qui ont entaché la précédente session.