"Bien sûr que j'ai maintenu mes accusations. C'est une première victoire", a déclaré Tristane Banon jeudi au 20h de TF1 après sa confrontation à Dominique Strauss-Kahn. "On ne fait pas des confrontations pour un dossier vide. Je pensais qu'il s'excuserait", a déploré la romancière en soulignant qu'il n'avait même pas "osé me regarder. J'ai pointé toutes les accusations. Ou il a oublié, ou il répète que ce sont des faits imaginaires", a précisé l'invitée de Laurence Ferrari.
"J'ai pointé toutes les incohérences de son discours. Je voulais comprendre. Pourquoi on reçoit une interview dans un appartement. Pourquoi ? Je ne comprends toujours pas. Il y a eu une tentative de viol. Je le maintiens. Je sais qu'il a été d'une telle arrogance et suffisance que je ne peux pas croire que cela n'éveille pas les soupçons", a poursuivi Tristane Banon.
Interrogée sur son dépôt de plainte tardif, huit ans après les faits, la jeune femme a rappelé le statut de DSK. "Ça n'était pas possible de porter plainte. On ne m'aurait pas écouté. Je savais que je serais laminée", a-t-elle conclu.