Les banques françaises auront besoin d'augmenter leurs fonds propres de moins d'une dizaine de milliards d'euros en cas de décote sur la dette grecque, a indiqué lundi le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer dans un entretien sur la radio BFM Business.
Interrogé sur les conséquences chiffrées pour les banques françaises d'une décote de 50% sur la dette grecque, M. Noyer l'a estimée à "moins d'une dizaine de milliards d'euros", jugeant que la décote "sera tout à fait absorbable par les banques elles-mêmes".