Le maire FN de Beaucaire, Julien Sanchez a trouvé un nouveau combat : lutter contre les "profiteurs" des cantines scolaires. En mettant fin à la facture a posteriori des cantines scolaires, il a menacé lundi d'alerter les services sociaux et la justice si les parents "abandonnent leurs enfants sans prévoir leurs repas" de midi alors que ceux-ci ne sont pas inscrits à la cantine.
Signaler systématiquement les abus. "Ceux qui abandonneront leurs enfants à 12h sans prévoir leurs repas seront désormais signalés à la CAF et au procureur", a tweeté Julien Sanchez. Il a écrit récemment aux parents d'élèves une lettre, jointe à son tweet, dans laquelle il s'élève "contre les profiteurs" qui "imposent la présence de leurs enfants à la cantine sans payer" et annonce sa décision de changer les règles.
Ceux qui abandonneront leurs enfants à 12h sans prévoir leurs repas seront désormais signalés à la CAF & au Procureur pic.twitter.com/ZVxmvecNRC— Julien Sanchez (@jsanchez_fn) February 2, 2015
Des tickets achetés à l'avance. "En quatre ans, les impayés, ont atteint plus de 66.400 euros", affirme le maire FN, évoquant de surcroît de "nombreux effacements de dettes accordés par son prédécesseur sur la même période". "Pour en finir avec ce fléau, à compter du 7 février, le principe de la facturation des repas a posteriori est donc supprimé", prévient Julien Sanchez, qui instaure le "principe des tickets achetés à l'avance".
La justification de l'abandon d'enfant. Soulignant que "donner vie à un ou plusieurs enfants implique des devoirs", le maire se montre ensuite menaçant : "un enfant n'est pas un objet. Ne pas venir chercher son enfant et ne pas prévoir son repas alors qu'il n'est pas inscrit à la cantine peut être considéré comme un abandon d'enfant", fait-il valoir. "Désormais, s'ils n'ont pas régularisé leur situation financière sous 72 heures après que notre service les a contactés ou a tenté de le faire sans succès, les parents abandonnant leur enfant le midi sans lui prévoir un repas et sans avoir payé sa cantine seront immédiatement dénoncés aux services de protection de l'enfance, à la CAF et feront l'objet d'un signalement au procureur de la République", ajoute-t-il.