La ministre de la la Recherche, Valérie Pécresse s'est déclarée mardi "très heureuse" de la première naissance en France d'un "bébé du double espoir" ou "bébé médicament" et a salué l'équipe du professeur René Frydman de l'hôpital Antoine Béclère à Clamart. "Je suis très heureuse de cette naissance et je félicite le professeur Frydman et l'équipe d'Antoine Béclère", a déclaré la ministre sur RFI. Elle rappelé qu'elle avait proposé un amendement en 2004 à la loi de bioéthique, actuellement en révision, qui a permis d'autoriser le double diagnostic préimplantatoire. Les parents d'enfants atteints de maladies incurables, peuvent ainsi, a-t-elle souligné, "non seulement faire un diagnostic préimplantatoire sur leurs embryons pour pouvoir, s'ils souhaitent avoir un nouvel enfant, avoir un enfant qui n'est pas porteur de la maladie". "Ce bébé qui naît aujourd'hui non seulement n'est pas porteur de la maladie de son frère, ou de sa soeur, aîné(e) qui risque de mourir ou qui va mourir s'il n'est pas traité, mais, en plus, il apporte potentiellement le traitement, c'est-à-dire la vie", d'où le "double espoir", a-t-elle aussi vanté.