Verre à moitié plein. C’est une victoire pour l’Urssaf des Bouches-du-Rhône qui demandait réparation depuis 6 ans auprès de Bernard Tapie. En cause, l’engagement formulé par celui qui était alors président de l’OM. En 1993, Bernard Tapie s’était en effet porté caution solidaire du club phocéen auprès de l’Urssaf.
Une caution devenue insolvable. Une caution mais pas une assurance tout risque puisque deux ans après, les sociétés de l’homme d’affaires sont mises en liquidation judiciaire. Bernard Tapie n’est alors plus solvable. Une situation financière qui ne dure jamais très longtemps avec le nouveau propriétaire du journal La Provence, qui bénéficie en 2008 d’un arbitrage bénéfique dans son contentieux avec le Crédit Lyonnais. Il empoche 403 millions d’euros, de quoi réveiller l’appêtit de l’Urssaf des Bouches-du-Rhône, qui fait valoir une créance de plus de 3.8 millions d’euros.
Verre à moitié vide. Mais suite à un vice de procédure, une faille dans laquelle s’est engouffrée l’avocat de Bernard Tapie lors de la séance, le tribunal s’est rangé à l’avis du procureur qui estimait que "sur les 3.8 millions d’euros, il y en a 1.2 qui n’est pas contestable". De quoi voir le verre à moitié vide pour l'Urssaf.