Aujourd'hui, on trie nos déchets, mais demain, on les mangera. C'est en tout cas le pari que fait David Edwards, professeur en biologie à la prestigieuse université américaine de Harvard, avec ses "wikicells" : celui des emballages comestibles.
"Nous voulons reproduire, grosso modo, l'emballage naturel que l'on voit sur un raisin ou une noix de coco, où le contenant et le contenu sont indissociables", explique-t-il au micro d'Europe 1. Ces emballages, faits à partir de gel, d'herbes ou de chocolat, sont mangeables après un simple lavage à l'eau.
Commercialisation à l'automne
Fini le pot de yaourt en plastique ou le sachet de mozzarella. Dès cet automne, dans son premier "Wikibar", à Paris, quartier des Halles, David Edwards commercialisera des "wikiglaces", dont l'emballage ne fond pas.
Et si l'expérience est concluante, le professeur américain imagine déjà ses emballages dans les rayons des supermarchés en 2013. "On est en contact avec des industriels du lait, des yaourts ou des glaces, et avec des multinationales du soda", explique-t-il dans Le Parisien.