Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a jugé lundi que le maintien de la défiscalisation des heures supplémentaires était "incompréhensible" à l'heure où le gouvernement cherche de nouvelles ressources fiscales et réduit les dépenses publiques. "Plus personne ne comprend pourquoi le gouvernement ne recule pas sur les heures supplémentaires", a déclaré sur RTL François Chérèque.
"4,5 milliards, c'est la moitié du plan de rigueur", a relevé François Chérèque en référence au coût estimé de cette mesure instaurée par la loi Tepa 2007 et qui incarnait le slogan de campagne "travailler plus pour gagner plus". Un rapport parlementaire réalisé en 2011 est parvenu à ce chiffre de 4,5 milliards d'euros en ajoutant le manque à gagner en cotisations pour la Sécu - compensé par l'Etat - et le manque à gagner fiscal.