La Haute Autorité de Santé (HAS), qui avait déjà conclu à l'absence de preuves de l'intérêt du dépistage systématique du cancer de la prostate en population générale, considère que cette position est aussi valable pour les hommes avec des facteurs de risque.
"Il n'y a pas d'arguments actuellement pour recommander un dépistage, y compris dans une population considérée comme à haut risque", a déclaré à l'AFP le président de la HAS Jean-Luc Harousseau. La HAS appuie ses conclusions sur le fait qu'il est difficile de définir les populations considérées comme "à haut risque", et aussi d'établir une "balance bénéfices/risques".
Le dépistage du cancer de la prostate repose sur deux examens : le dosage (par une prise de sang) du PSA, protéine sécrétée par cette glande, et le toucher rectal qui permet de la palper. Le diagnostic n'est posé qu'après biopsie.