Carla Bruni est "ultra-sarkozyste"

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Interrogée par Le Parisien, elle souhaite que Nicolas Sarkozy fasse un second mandat.

Carla Bruni-Sarkozy sort de l’ombre politique. Dans un entretien accordé à un panel de lecteurs du Parisien publié lundi, l’ancien mannequin montre le visage d’une Première dame résolument engagée aux côtés de son mari. L’épouse du chef de l’Etat, qui avait déclaré en 2009 qu’elle ne souhaitait qu’un seul mandat, opère un virage à 180 degrés.

"Si je pense à mon pays, à la France, ce serait mieux qu’il continue", affirme lundi la Première dame dans les colonnes du journal Le Parisien. "Deux mandats ce serait bien, c’est lui qu’il faut avec son énergie, son dévouement, sa force". Carla Bruni-Sarkozy "roulera" pour son mari s’il se représente en 2012, comme elle l’affirmait la semaine dernière dans une interview accordée à Paris Match.

"Je peux l’accompagner sur le terrain, écouter les gens, aider ceux qui me le demandent, peut-être participer plus à la vie politique, l’accompagner à des meetings", poursuit Carla Bruni-Sarkozy.

"Plus du tout de gauche"

La Première dame est donc bel et bien engagée. Mais à droite. "Je suis ultra-sarkozyste", affirme l’épouse du président de la République. "Je ne suis plus du tout, du tout de gauche". En début d'année, Carla Bruni-Sarkozy avait déjà indiqué dans le Parisien qu'elle n'avait "jamais voté pour la gauche en France".

Quant à la rumeur selon laquelle elle serait enceinte, la Première dame la balaie, tout simplement. "C’est gentiment demandé. Si vous me permettez, je ne répondrai pas à toutes ces questions de famille", répond Carla Bruni Sarkozy à l’une des panélistes. "Vous ne croyez pas qu’ils s’intéressent (les Français NDLR) à leur vie ? Ils ont tellement de soucis".

Cette prise de parole assez inédite installe un peu plus l’idée que Nicolas Sarkozy est entré en campagne pour sa réélection. Et, pour parer à toute idée d’une instrumentalisation de l’entretien, aucun collaborateur du chef de l’Etat n’y a assisté à la rencontre de Carla Bruni-Sarkozy avec les six panélistes du quotidien, pourtant organisé à l’Elysée. L’entretien n’a pas non plus été relu avant parution.