Carlos a une nouvelle fois demandé lundi à la justice française de convoquer l'ancien président Jacques Chirac, afin qu'il témoigne à son procès d'éléments en lien avec l'attentat du train Le Capitole, le 29 mars 1982, dont le Vénézuélien est accusé. Dans un courrier adressé à la cour d'assises spéciale, Jacques Chirac indique qu'il ne viendra pas car il n'a, écrit-il, que "des souvenirs lointains et incertains" de cette époque. Son épouse Bernadette Chirac, également citée par la défense, a opposé le même refus.
Le 29 mars 1982, une bombe explosait dans Le Capitole, le train reliant Paris à Toulouse, au niveau d'Ambazac, dans la Haute-Vienne, faisant cinq morts et 28 blessés. Carlos est soupçonné d'avoir commandité cet attentat, ce qu'il nie. Or, a rappelé lundi Ilich Ramirez Sanchez, Jacques Chirac voyageait alors chaque semaine dans ce train pour se rendre en Corrèze, "toujours sur le même siège, durant quinze ans". Selon lui, l'attentat pourrait avoir été causé par "une bombe cachée derrière le siège de Jacques Chirac" et cela, "ce sont des faits qu'il faut confirmer légalement."