Le conseil de prud'hommes de Lens (Pas-de-Calais) doit examiner le 19 juin le litige opposant David Roquet, ancien directeur d'une filiale du groupe Eiffage mis en examen dans l'affaire dite du Carlton de Lille, à son ancien employeur, a-t-on appris mardi auprès des avocats des deux parties.
Une audience de conciliation s'est déroulée mardi, mais les deux parties n'étant pas parvenues à un accord, le dossier a été renvoyé en bureau de jugement au 19 juin. David Roquet, qui était à la tête de Matériaux enrobés du Nord (MEN), poursuit son ancienne société et demande un peu plus de 900.000 euros pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, selon la citation consultée par l'AFP.
Mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée, escroquerie et abus de confiance, David Roquet est soupçonné d'avoir réglé, au titre de frais professionnels, des dépenses liées à des soirées libertines avec des prostituées, auxquelles l'ancien directeur du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn aurait participé.