Les deux-tiers des surfaces de céréales ne sont pas couvertes par le risque de sécheresse. Cela représente entre 100 et 200 agriculteurs sans assurance agricole.
Parmi eux, certains, confrontés aux dégâts de la sécheresse, ont pourtant cherché à assurer leur récolte en avril mais il était déjà trop tard. C'est le cas de Damien Greffin et son frère qui cultivent 350 hectares de céréales près d’Etampes, dans l’Essonne. "J’ai été pris de court. (…) D’habitude, on a jusqu’au 15 mai pour souscrire à une assurance climatique", a déploré l'agriculteur.
"Ne pas pénaliser les assurés de longue date"
Ainsi, chez Groupama, les nouvelles inscriptions ont été interdites dès le 21 avril, soit trois semaines plus tôt que d’habitude. D’abord parce que le code des assurances n’autorise pas d’assurer un risque certain. Et puis, il s’agissait aussi de ne pas pénaliser les assurés de longue date.
"On a vu arriver des personnes qui refusaient de s’assurer depuis six ans et qui venaient nous voir au dernier moment en disant ‘maintenant qu’il y a de la sécheresse, je souhaiterai être assuré’. On a clôturé nos souscriptions à cause de cet opportunisme", s'est justifié Stéphane Gin, directeur de l'assuranceagricole de Groupama.
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