Noël Mamère (EELV) a déploré mardi la relaxe générale requise par le parquet dans le procès Chirac, jugeant qu'elle ne peut, dans le climat d'affaires actuel, qu'"écarter encore un peu plus les citoyens des urnes", Eva Joly jugeant cette réquisition "incohérente".
"Tout ça pour ça! Après plus de dix ans de procédure contraire, freiné par ses conseils, l'ancien président de la République se trouve débarrassé du poids de la justice", a regretté Noël Mamère, qui avait été l'un des premiers à réclamer des comptes sur l'affaire des chargés de mission à la mairie de Paris, à l'époque où Jacques Chirac était encore à l'Elysée.
Eva Joly, candidate à la présidentielle pour EELV, a pour sa part déploré, que "le parquet persiste et signe", jugeant sa position "incohérente" avec "les abus" apparus dans le dossier. "On voit combien c'est important d'avoir des juges d'instruction indépendants pour ne pas priver le pays du débat de l'audience", a-t-elle ajouté.