Les avocats de Jean-Louis Gergorin ont tenté mercredi après-midi de convaincre la cour d'appel de Paris que l'ancien haut responsable d'EADS "n'est pas le cerveau de la machination" Clearstream, mais qu'au contraire, il a été manipulé par son co-prévenu Imad Lahoud. "Toute la falsification est mise en place, construite, conçue" durant les premiers mois de 2003, lorsqu'Imad Lahoud travaille pour la DGSE, une période durant laquelle "Jean-Louis Gergorin n'intervient d'aucune façon", a plaidé l'avocat Thierry Dalmasso.