Dominique de Villepin a réaffirmé lundi devant la cour d'appel de Paris n'avoir jamais rien cherché à "occulter" à Nicolas Sarkozy lors de l'explosion du scandale Clearstream. En juillet 2004, lorsque l'affaire éclate dans la presse, "je convoque le général Rondot", qui enquête sur le dossier depuis 2003 et "lui demande de se rapprocher de la DST et de lui dire tout ce qu'il savait", a expliqué l'ancien Premier ministre.
Rien n'a été caché à Nicolas Sarkozy, "il n'y pas alors de ma part de volonté d'occultation ou d'omission de quoi que ce soit", a assuré l'ancien Premier ministre. "Il y a eu transparence au sein de la maison." Une version confirmée par l'ancien patron de la DST, Pierre de Bousquet de Florian, entendu comme témoin par la cour.