Le procès opposant Julie Gayet à l'hebdomadaire Closer, qui a révélé une liaison entre l'actrice et le président François Hollande, se tiendra le 6 mars devant le tribunal de grande instance de Nanterre, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Ce procès pour atteinte à la vie privée "n'est pas en référé et l'audience aura lieu devant une chambre civile du tribunal", a indiqué la source, sans plus de précisions.
Elle demande 50.000 euros. L'actrice réclame 50.000 euros de dommages et intérêt, 4.000 euros pour les coûts de procédure, ainsi qu'une publication judiciaire sur la moitié de la couverture du magazine. Les révélations de Closer s'appuient sur des photos volées, prises devant un immeuble parisien où l'actrice a un pied-à-terre. L'hebdomadaire a sorti ce vendredi une nouvelle édition spéciale, sans photos volées, sur l'affaire Hollande-Gayet, affirmant que la liaison entre le président de la République et l'actrice dure depuis deux ans.
Une affaire qui affole les magazines. Cette liaison révélée par Closera été un véritable effet d'aubaine pour les magazines, en cette période de crise. Gala, VSD, Elle, L'Express... tous y sont allés de leur Une sur François Hollande, Valérie Trierweiler ou Julie Gayet, mais sans forcément avoir des informations neuves à dévoiler.
Hollande regrette... sans démentir. Vendredi dernier, le président de la République a déploré "profondément les atteintes au respect de la vie privée auquel il a droit comme tout citoyen" dans un communiqué de l'Elysée, sans pour autant démentir. Après avoir un temps envisagé des suites judiciaires contre le magazine people, le chef de l’État a finalement renoncé, comme il l'a dit mardi lors de son grand oral devant la presse.