L'ancien Premier ministre François Fillon a appelé jeudi sa "famille politique" à "assumer de manière solidaire les conséquences financières" du rejet du compte de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy. Ce rejet, confirmé jeudi par le Conseil constitutionnel, prive l'ex-candidat UMP du remboursement par l'État de quelque dix millions d'euros de frais de campagne.