L'INFO. Maryse Joissains, maire UMP d'Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône, récemment réélue, a été mise en examen mardi soir pour prise illégale d'intérêts dans le cadre d'une affaire d'emplois présumés de complaisance, a-t-elle annoncé à l'issue de sa garde à vue.
"Un soulagement". Convoquée à 15H au TGI d'Aix-en-Provence, elle est ressortie peu avant minuit du bureau du juge d'instruction Marc Rivet, entourée de ses trois avocats Gaëtan Di Marino, Mireille de Portalon et Alain Roustan. "On a gagné à moitié, il y avait une imputation sur quatre fonctionnaires, et il demeure une imputation sur deux fonctionnaires", a commenté Maryse Joissains. "C'est un soulagement, et je suis persuadée que les nouveaux éléments que nous allons apporter entraîneront un non-lieu global", a-t-elle déclaré.
Elle a précisé être poursuivie pour l'emploi à la Communauté du Pays d'Aix (CPA) d'une collaboratrice de son cabinet, chargée d'une mission concernant les animaux, et la promotion de son chauffeur en catégorie A, le plus haut grade dans la fonction publique. "Ce qui est contesté, c'est l'avancement de l'un. Pour l'autre, la communauté d'agglomération n'a pas la compétence protection animale mais elle était souhaitée par tous les maires", a souligné Maryse Joissains. "Il n'est pas contesté que ces deux personnes travaillent, ce ne sont pas des emplois fictifs", a-t-elle assuré. "J'ai appliqué la loi, purement et simplement".
RÉSULTATS - Aix-en-Provence : l'UMP Maryse Joissains Masini réélue