L'actu. Ils avaient déposé les armes fin 1999. Mais ils menacent désormais de mettre fin à cette trêve. Les militants du Front de libération nationale de la Corse (le FLNC) a annoncé mardi être prêt à reprendre la lutte armée. Une menace en réponse, selon l'organisation clandestine, à l'attitude de Manuel Valls. Edmond Siméoni, un militant nationaliste, assure sur Europe 1 qu'"il y a véritablement de quoi s'inquiéter".
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Valls responsable. "Dans le contexte que nous avons en Corse, cette menace ne peut que raviver les craintes de la population", estime ce militant au micro d'Europe 1. Pour Edmond Siméoni, le responsable de cette situation n'est autre que le ministre de l'Intérieur. "La politique de Valls, l'attitude du ministre, son manque de souplesse, sa rigidité, incitent à la radicalisation", juge-t-il.
Des mots qui ne passent pas. Les propos de Manuel Valls sur la violence en Corse ont été l'élément déclencheur, analyse Edmond Siméoni. Il reproche notamment au ministre "des saillies comme 'la violence est dans la culture corse'". "Imaginez qu'il ait dit 'la violence est dans la culture arabe ou juive ou rom'", poursuit-il.
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Une radicalisation inéluctable. "On ne peut pas continuer à cautionner une attitude qui à notre avis conduit inéluctablement à la radicalisation, en particulier des gens les plus jeunes et les plus motivés. Je crains vraiment que cette politique conduise à une radicalisation mais pas seulement une radicalisation verbale", confie Edmond Siméoni. Le militant dit particulièrement craindre "des actes violents". "Ils ont prouvé qu'ils étaient capables de violences extrêmement soutenues", rappelle-t-il.