Les drapeaux seront mis en berne à partir de lundi et pour trois jours en France sur tous les bâtiments publics en signe de deuil de niveau national après le crash de l'avion d'Air Algérie au Mali, a-t-on appris samedi auprès de l'exécutif. Le crash de l'avion jeudi a fait 118 morts, dont 54 Français.
Pas un deuil national. Il ne s'agit pas d'un deuil national, qui doit être validé en Conseil des ministres et qui entraîne la fermeture des administrations publiques pendant tout le temps du deuil.
Tous les corps "ramenés en France". Lundi matin, le chef de l'Etat présidera une nouvelle réunion consacrée au crash. Il réunira à 10 heures à l'Elysée le Premier ministre, Manuel Valls, et les ministres concernés par le dossier. Devant les familles des victimes, il a annoncé que les corps de tous les passagers seraient "ramenés en France". Par ailleurs, les proches qui le souhaitent seront accompagnés, "le moment venu", sur le site de la catastrophe où une stèle sera érigée "pour que nul n'oublie que, dans cet endroit, sur ce site, ont disparu 118 personnes".
L'avion s'écrase une heure après son décollage. L'avion, un McDonnell Douglas MD83 loué par Air Algérie auprès de la société espagnole SwiftAir, était parti de Ouagadougou pour Alger dans la nuit de mercredi à jeudi et s'était écrasé 50 minutes après avoir décollé. Il n'y a eu aucun survivant parmi les 118 personnes à bord: 112 passagers - 54 Français, 23 Burkinabè, huit Libanais, six Algériens et des ressortissants d'autres pays - et six membres d'équipage espagnols.
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