Tristane Banon a annoncé mercredi sur Canal + qu'elle renonçait à se constituer partie civile contre l'ancien patron du FMI Dominique Strauss-Kahn après le classement sans suite de sa plainte pour tentative de viol. "Je ne vais pas me constituer partie civile", a-t-elle déclaré, justifiant sa décision par le fait que le parquet avait "reconnu son statut de victime" en considérant jeudi que DSK avait reconnu avoir tenté de l'embrasser, ce qui pouvait, selon le parquet, "être qualifiable d'agression sexuelle".
DSK "est officiellement un agresseur sexuel, même si je continue à dire que c'était une tentative de viol", a encore dit Tristane Banon. "Je n'ai pas fait ça pour l'argent ou la gloire. Officiellement, je ne suis pas une menteuse, je ne suis pas une affabulatrice", a-t-elle ajouté.
La jeune femme a annoncé qu'elle allait désormais "soutenir la loi de Marie-Georges Buffet, pour que la prescription de l'agression sexuelle soit la même que la tentative de viol, c'est-à-dire 10 ans". "Je voudrais que cette loi soit votée à l'unanimité, car ce n'est pas une question politique", a-t-elle souhaité.