Invité de Claire Chazal dimanche sur TF1, Dominique Strauss-Kahn a donné sa version des faits. "J'ai toujours clamé mon innocence et je suis content de pouvoir m'exprimer ce soir". "Ce qui s'est passé ne comprend ni violence, ni contrainte, ni agression. C'est le procureur qui le dit. C'était une action inappropriée et une faute vis à vis de ma femme et mes proches mais aussi des Français qui avaient placé en moi une espérance de changement. J'ai manqué mon rendez-vous avec les Français."
"Ce n'était pas un rapport tarifé. C'était une faute morale" a-t-il répété. "Il faut lire ce que dit le rapport du procureur. Il ne m'accuse en rien" a-t-il ajouté. "Le procureur dit que Nafissatou Diallo a menti sur tout".
Dominique Strauss-Kahn n'a pas exclu "un piège" qui lui aurait été tendu. "Un piège ? C'est possible, un complot ? Nous verrons", a lancé l'ex-directeur général du FMI à propos de l'épisode du 14 mai dans la suite du Sofitel de New York. "Je voudrais bien savoir pourquoi on a choisi d'aider celle qui m'accusait et pas de collaborer avec moi", a-t-il lancé à propos de Nafissatou Diallo.