C’est une mise au point formelle, par communiqué, rendue publique le jour de la sortie de Affaires DSK, la contre-enquête, le livre de Michel Taubmann, son biographe. Dominique Strauss-Kahn a fait savoir jeudi soir que "face à la multiplication récente d'interprétations d'événements me concernant, je tiens à affirmer que je ne suis engagé ni par les écrits, ni par les déclarations ou témoignages de quiconque, souvent inexacts".
Dans Affaires DSK, la contre-enquête, Michel Taubmann, qui est un grand défenseur de l’ex-patron du FMI, dit s'appuyer sur des confidences de Dominique Strauss-Kahn, mais aussi de nombreux acteurs ou témoins de l’affaire. Et relance, sur la base de toutes les informations qu’il a collectées, la thèse d'une machination politique dont aurait été victime l'ancien favori de l'élection présidentielle de 2012 en France.
"Je ne suis pas le porte-parole de DSK"
La présence dans son livre de différents interlocuteurs, c’est-à-dire DSK mais pas seulement, fait dire à Michel Taubmann que, malgré le communiqué diffusé jeudi soir, ce n’est pas son livre qui est directement remis en cause. "Je ne suis pas le porte-parole de DSK", tient-il d’ailleurs à préciser à Europe 1. Selon lui, "Dominique Strauss-Kahn n’a pas dit que ce n’était pas vrai [le contenu du livre]. Il a dit qu’il n’était pas tenu par ce qui est écrit", a fait savoir Michel Taubmann qui insiste notamment sur les citations directement attribuées à DSK.
"Comme mes avocats ont eu l'occasion de le dire, je réserve mes explications à la justice, qu'elle soit française ou américaine", ajoute de son côté Dominique Strauss-Kahn, qui rappelle au passage qu’il est aussi tenu à une certaine discrétion tant que la procédure judiciaire est en cours. Une autre donnée à prendre en compte pour mesurer la portée du communiqué diffusé jeudi soir par la voie officielle, c'est-à-dire celle des avocats de DSK.