Me Richard Malka, avocat de Dominique Strauss-Kahn, a vivement critiqué mardi sur Europe 1 le traitement par la presse des affaires concernant l'ex-patron du FMI. "Tout cela est odieux, on verse dans l'obscène, le voyeurisme le plus total, le racolage", a-t-il lancé à Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express, qui sort mercredi avec de "nouvelles révélations" en une sur DSK.
"Vous vous acharnez sur un homme qui n'a plus aucune fonction publique et n'aspire plus à aucune fonction publique" a fustigé l'avocat, demandant à Christophe Barbier : "jusqu'à quel détail scabreux allez-vous donner au nom de l'information ?". Me Richard Malka a précisé qu'il ne savait pas encore si l'hebdomadaire serait poursuivi. "Je ne sais pas, je n'ai même pas eu L'Express entre les mains", a-t-il affirmé.
Christophe Barbier, lui, s'est justifié en affirmant qu'à l'époque où il dirigeait le FMI, DSK "avait entre les mains une part de la réputation de la France". "Des millions de Français s'apprêtaient à faire de DSK un président", a-t-il rappelé, ajoutant : "nous nous devons d'éclairer les Français sur pourquoi ils ont été dupés".