Dominique Strauss-Kahn pensait qu'un de ses portables, qui avait disparu, avait été "piraté", avant qu'il ne soit arrêté à New York pour une agression sexuelle présumée contre une femme de chambre de l'hôtel Sofitel de cette ville, ont affirmé samedi plusieurs de ses proches.
Le 14 mai dernier, sur la route qui le conduisait à l'aéroport où il devait prendre un avion pour rentrer en France, l'ancien directeur général du FMI avait appelé son épouse Anne Sinclair pour lui dire que "quelque chose de grave était arrivé". Plusieurs de ses proches ont affirmé à l'AFP qu'il faisait alors référence à l'un de ses portables, qui avait disparu, et dont il pensait qu'il avait "été piraté".
De même source, on a assuré que ce téléphone, un "BlackBerry", était son "portable professionnel du FMI".
Dans une enquête de trois pages à paraître dans le magazine New York Review of Books, le journaliste Edward Jay Epstein révèle de nouveaux détails sur ce qui s'est passé le 14 mai au Sofitel où Dominique Strauss-Kahn a été accusé d'avoir agressé sexuellement Mme Diallo alors qu'il faisait figure de favori pour la présidentielle de 2012.